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Tende
Orgue Giuseppe Serassi, 1807
On peut faire remonter à 1673 la présence d’un orgue dans la collégiale Notre-Dame de l’Assomption de Tende.
Il aurait été l’œuvre de Johannes Baldazar Milder, actif dans la région de Cuneo. Mais les dévastations des guerres d’occupation du Comté de Nice entre 1792 et 1794 eurent raison de sa longévité. En 1805, contact est pris avec les célèbres Serassi de Bergamo pour l’édification d’un instrument neuf dans le buffet de 1673 ; sa composition d’origine est connue par divers documents, et révèle bien entendu le choix d’une esthétique manifestement orchestrale. Diverses transformations furent néanmoins entreprises entre 1807 et 1816, et, en 1881, le facteur Vittino effectua des modifications plus radicales, notamment sur l’étendue du clavier, ce qui l’amena à ajouter un sommier complémentaire au grand sommier à ressorts initial.
C’est enfin en 1971, puis en 1988, que Philippe Hartmann et Yves Cabourdin effectuèrent successivement une restauration et un relevage général.
Le clavier, chromatique, a 58 notes ; le pédalier, également chromatique, a une extension réelle de 15 notes.
Quant au monde sonore, il se caractérise par des timbres extrêmement racés, des flûtes chantantes, des anches somptueuses. Cet instrument permet d’interpréter le répertoire orchestral du XIXè siècle avec un bonheur incomparable.
On peut faire remonter à 1673 la présence d’un orgue dans la collégiale Notre-Dame de l’Assomption de Tende.
Il aurait été l’œuvre de Johannes Baldazar Milder, actif dans la région de Cuneo. Mais les dévastations des guerres d’occupation du Comté de Nice entre 1792 et 1794 eurent raison de sa longévité. En 1805, contact est pris avec les célèbres Serassi de Bergamo pour l’édification d’un instrument neuf dans le buffet de 1673 ; sa composition d’origine est connue par divers documents, et révèle bien entendu le choix d’une esthétique manifestement orchestrale. Diverses transformations furent néanmoins entreprises entre 1807 et 1816, et, en 1881, le facteur Vittino effectua des modifications plus radicales, notamment sur l’étendue du clavier, ce qui l’amena à ajouter un sommier complémentaire au grand sommier à ressorts initial.
C’est enfin en 1971, puis en 1988, que Philippe Hartmann et Yves Cabourdin effectuèrent successivement une restauration et un relevage général.
Le clavier, chromatique, a 58 notes ; le pédalier, également chromatique, a une extension réelle de 15 notes.
Quant au monde sonore, il se caractérise par des timbres extrêmement racés, des flûtes chantantes, des anches somptueuses. Cet instrument permet d’interpréter le répertoire orchestral du XIXè siècle avec un bonheur incomparable.
Tende
Orgue Federico Valoncini, 1873
Dans la chapelle de la Miséricorde (pénitents noirs) se trouve un orgue de Federico Valoncini construit en 1873, il possède huit jeux, un clavier de 54 touches avec première octave chromatique.
Cet instrument fut offert à la confrérie en 1902 par le chanoine Antonino Guidi, curé de la cathédrale de Nice, lui même originaire de Tende.
Dans la chapelle de la Miséricorde (pénitents noirs) se trouve un orgue de Federico Valoncini construit en 1873, il possède huit jeux, un clavier de 54 touches avec première octave chromatique.
Cet instrument fut offert à la confrérie en 1902 par le chanoine Antonino Guidi, curé de la cathédrale de Nice, lui même originaire de Tende.
La Brigue
Orgue Frères Lingiardi, 1849
L’église Saint-Martin de la Brigue possédait un instrument dès 1615, sans doute de taille modeste, et qui semble avoir été utilisé jusqu’en 1840. Mais, le nouveau goût aidant, on songea alors à construire un instrument plus important.
En 1847, les frères Lingiardi, qui venaient de signer l’orgue de Saorge cette même année, furent choisis pour ce travail, qui fut achevé en 1849. Malheureusement, cet orgue fut celui de la vallée qui connut le plus de vicissitudes, car, en 1925 et surtout en 1957, il subit de profondes transformations, qui lui firent perdre son caractère italien.
Une restauration par Yves Cabourdin, en 1987, a heureusement permis de retrouver le style caractéristique d’origine, se fondant sur les documents originaux et sur l’analyse d’instruments contemporains des Lingiardi. Le clavier, non d’origine, est en fait à octave courte ; le pédalier « a leggio » a une extension réelle des 12 notes chromatiques. Quant à la disposition phonique, elle comporte un ripieno très développé, et une grande quantité de jeux de concert.
L’instrument de la Brigue est en tout cas le plus grand de la vallée.
L’église Saint-Martin de la Brigue possédait un instrument dès 1615, sans doute de taille modeste, et qui semble avoir été utilisé jusqu’en 1840. Mais, le nouveau goût aidant, on songea alors à construire un instrument plus important.
En 1847, les frères Lingiardi, qui venaient de signer l’orgue de Saorge cette même année, furent choisis pour ce travail, qui fut achevé en 1849. Malheureusement, cet orgue fut celui de la vallée qui connut le plus de vicissitudes, car, en 1925 et surtout en 1957, il subit de profondes transformations, qui lui firent perdre son caractère italien.
Une restauration par Yves Cabourdin, en 1987, a heureusement permis de retrouver le style caractéristique d’origine, se fondant sur les documents originaux et sur l’analyse d’instruments contemporains des Lingiardi. Le clavier, non d’origine, est en fait à octave courte ; le pédalier « a leggio » a une extension réelle des 12 notes chromatiques. Quant à la disposition phonique, elle comporte un ripieno très développé, et une grande quantité de jeux de concert.
L’instrument de la Brigue est en tout cas le plus grand de la vallée.
La Brigue
Orgue de procession (fin XVIIe)
L’orgue portatif de la chapelle des pénitents blancs, conservé dans le musée de l’orgue à la Maison du patrimoine, est le plus ancien instrument conservé des vallées et daterait de la fin du XVIIe siècle début XVIIIe.
Instrument portatif, utilisé à l’origine pour accompagner les processions, il fut placé à une date inconnue à la tribune de la chapelle.
L’orgue portatif de la chapelle des pénitents blancs, conservé dans le musée de l’orgue à la Maison du patrimoine, est le plus ancien instrument conservé des vallées et daterait de la fin du XVIIe siècle début XVIIIe.
Instrument portatif, utilisé à l’origine pour accompagner les processions, il fut placé à une date inconnue à la tribune de la chapelle.
Fontan
Orgue Facteur inconnu, XVIIIe siècle
L’église de la Visitation à Fontan a été dotée d’un orgue en 1850. Le buffet en était neuf, mais la partie instrumentale réutilisa peut-être en partie l’orgue XVIIIe de Saorge, démonté au profit du nouvel instrument des Lingiardi.
C’est le facteur de Centallo, Carlo Vittino, qui effectua ce travail, et l’orgue fut restauré en 1983 par Yves Cabourdin.
Son clavier est de 52 notes avec octave courte. Il n’y a aucun jeu d’anches, mais un ripieno de très belle allure, une voce umana et trois flûtes.
L’église de la Visitation à Fontan a été dotée d’un orgue en 1850. Le buffet en était neuf, mais la partie instrumentale réutilisa peut-être en partie l’orgue XVIIIe de Saorge, démonté au profit du nouvel instrument des Lingiardi.
C’est le facteur de Centallo, Carlo Vittino, qui effectua ce travail, et l’orgue fut restauré en 1983 par Yves Cabourdin.
Son clavier est de 52 notes avec octave courte. Il n’y a aucun jeu d’anches, mais un ripieno de très belle allure, une voce umana et trois flûtes.
Saorge
Orgue Frères Lingiardi, 1847
L’église Saint-Sauveur de Saorge a possédé un orgue dès 1739. Mais, sans doute par désir de se conformer au nouvel idéal sonore du XIXe siècle, la commune se tourna en 1844 vers les frères Lingiardi, facteurs d’orgue établis à Pavie, pour la construction d’un nouvel instrument. Ce dernier fut terminé en 1847.
Réutilisant l’ancien buffet, mais en l’élargissant et en l’approfondissant, il a un clavier de 54 notes avec première octave courte, et un pédalier « a leggio » de 19 touches pour 12 notes chromatiques réelles.
La disposition phonique est basée sur un ripieno de 10 rangs et comporte de nombreux « jeux de concert », ainsi que quelques accessoires : rollante, campanelli, etc.
Restauré en 1978-79 par Philippe Hartmann, l’orgue de Saorge est conservé intact dans sa structure originale.
Son côté orchestral est prononcé, mais l’harmonisation lumineuse et fine de son ripieno en fait aussi un instrument convenant très bien à la musique du XVIIe siècle, Sa mécanique précise et légère est aussi un atout essentiel de sa personnalité.
L’église Saint-Sauveur de Saorge a possédé un orgue dès 1739. Mais, sans doute par désir de se conformer au nouvel idéal sonore du XIXe siècle, la commune se tourna en 1844 vers les frères Lingiardi, facteurs d’orgue établis à Pavie, pour la construction d’un nouvel instrument. Ce dernier fut terminé en 1847.
Réutilisant l’ancien buffet, mais en l’élargissant et en l’approfondissant, il a un clavier de 54 notes avec première octave courte, et un pédalier « a leggio » de 19 touches pour 12 notes chromatiques réelles.
La disposition phonique est basée sur un ripieno de 10 rangs et comporte de nombreux « jeux de concert », ainsi que quelques accessoires : rollante, campanelli, etc.
Restauré en 1978-79 par Philippe Hartmann, l’orgue de Saorge est conservé intact dans sa structure originale.
Son côté orchestral est prononcé, mais l’harmonisation lumineuse et fine de son ripieno en fait aussi un instrument convenant très bien à la musique du XVIIe siècle, Sa mécanique précise et légère est aussi un atout essentiel de sa personnalité.
Breil-sur-Roya
Orgue Frères Concone, 1758 – 60
Achevée sans doute en 1662, l’église Sancta Maria in Albis de Breil est un magnifique édifice.
Aucun document ne permet de savoir s’il possédait un orgue jusqu’au XVIIIè siècle. On sait seulement que c’est en 1860 que l’église reçut la proposition du don d’un orgue.
L’instrument que l’on voit aujourd’hui possède un splendide buffet, que l’on peut attribuer à l’ébéniste turinois Giuseppe Stroppiana. Plusieurs indices permettent d’attribuer la paternité instrumentale aux frères Concone ; et il pourrait s’agir de l’orgue réalisé en 1758-1760 pour la confrérie du Saint-Suaire de Turin.
C’est en tout cas un instrument aux timbres très délicats, qu’Yves Cabourdin a restauré en 1984. Doté d’un clavier de 51 touches et d’un pédalier de 12 notes, il possède un ripieno de 5 rangs, un cornetto, des flûtes et, chose rare dans la facture italienne, un bourdon.
Achevée sans doute en 1662, l’église Sancta Maria in Albis de Breil est un magnifique édifice.
Aucun document ne permet de savoir s’il possédait un orgue jusqu’au XVIIIè siècle. On sait seulement que c’est en 1860 que l’église reçut la proposition du don d’un orgue.
L’instrument que l’on voit aujourd’hui possède un splendide buffet, que l’on peut attribuer à l’ébéniste turinois Giuseppe Stroppiana. Plusieurs indices permettent d’attribuer la paternité instrumentale aux frères Concone ; et il pourrait s’agir de l’orgue réalisé en 1758-1760 pour la confrérie du Saint-Suaire de Turin.
C’est en tout cas un instrument aux timbres très délicats, qu’Yves Cabourdin a restauré en 1984. Doté d’un clavier de 51 touches et d’un pédalier de 12 notes, il possède un ripieno de 5 rangs, un cornetto, des flûtes et, chose rare dans la facture italienne, un bourdon.
Sospel
Orgue Nicomède Agati, 1843
Orgue construit par Nicomede Agati et Frères de Pistoia en 1843, oeuvre n° 319; restauré et développé par Francesco Vittino en 1891 et finalement restauré en 1988-1989 par le facteur Jean-François Muno.
Orgue construit par Nicomede Agati et Frères de Pistoia en 1843, oeuvre n° 319; restauré et développé par Francesco Vittino en 1891 et finalement restauré en 1988-1989 par le facteur Jean-François Muno.
Contes
Orgue Valoncini
L'église Sainte-Marie-Madeleine de Contes possède un orgue réalisé en 1873 par le facteur d'orgue piémontais Frederico Valoncini (1832-1891) installé à Nice. L'instrument a été restauré à partir de 2008 par l'entreprise Brondino-Vegezzi-Bossi de Centallo. La décoration a été restituée par Martine Perrenoud et Alice Quoirin en suivant le plan de polychromie de Pierre Sibieude. Il a été inauguré en 20104.
L'orgue possède un clavier unique de 56 touches, un pédalier de 18 touches et 20 manettes de registres faisant jouer les 435 tuyaux répartis en 6 jeux de basse et 7 jeux d'aigus, avec des accessoires : clochettes, grosse-caisse, cymbales et tambour militaire.
L'église Sainte-Marie-Madeleine de Contes possède un orgue réalisé en 1873 par le facteur d'orgue piémontais Frederico Valoncini (1832-1891) installé à Nice. L'instrument a été restauré à partir de 2008 par l'entreprise Brondino-Vegezzi-Bossi de Centallo. La décoration a été restituée par Martine Perrenoud et Alice Quoirin en suivant le plan de polychromie de Pierre Sibieude. Il a été inauguré en 20104.
L'orgue possède un clavier unique de 56 touches, un pédalier de 18 touches et 20 manettes de registres faisant jouer les 435 tuyaux répartis en 6 jeux de basse et 7 jeux d'aigus, avec des accessoires : clochettes, grosse-caisse, cymbales et tambour militaire.
Nice, chapelle de la Providence
Orgue Concone, XVIIIe siècle
Classé monument historique par arrêté du 20 octobre 2003, cet instrument piémontais du XVIIIe siècle, doté d’un clavier unique de 47 notes avec octave courte, d’un pédalier de 25 notes, et d’un buffet de 2m16 de largeur, est l’orgue le plus ancien de Nice, et l’un des rares témoins des orgues de l’Ancien Régime. Il a été installé en 1724 en l’église Saint-Augustin de Nice.
Classé monument historique par arrêté du 20 octobre 2003, cet instrument piémontais du XVIIIe siècle, doté d’un clavier unique de 47 notes avec octave courte, d’un pédalier de 25 notes, et d’un buffet de 2m16 de largeur, est l’orgue le plus ancien de Nice, et l’un des rares témoins des orgues de l’Ancien Régime. Il a été installé en 1724 en l’église Saint-Augustin de Nice.
L'Escarène
Orgue des frères Grinda
L’orgue de l’église St Pierre et St Paul de l’Escarène a été construit en 1791 sur le plan du clavier de positif d’un grand-orgue typiquement français. Il comporte 13 jeux répartis sur un unique clavier et un pédalier. Restauré dans son état d’origine en 1984 par le facteur Yves Cabourdin (Manufacture Provençale d’orgues), il permet l’interprétation d’une grande partie du répertoire de l’orgue français du XVIIIème siècle.
L’orgue de l’église St Pierre et St Paul de l’Escarène a été construit en 1791 sur le plan du clavier de positif d’un grand-orgue typiquement français. Il comporte 13 jeux répartis sur un unique clavier et un pédalier. Restauré dans son état d’origine en 1984 par le facteur Yves Cabourdin (Manufacture Provençale d’orgues), il permet l’interprétation d’une grande partie du répertoire de l’orgue français du XVIIIème siècle.
Airole
Orgue Carlo Giuliani, 1837
Construit en 1837, œuvre n° 64, restauré par la Maison « Fiffaro » de Beniamino Giribaldi de Montegrazie-Imperia en 1993-94.
Construit en 1837, œuvre n° 64, restauré par la Maison « Fiffaro » de Beniamino Giribaldi de Montegrazie-Imperia en 1993-94.
Torri
Orgue Nicomède Agati et frères, 1851
Orgue construit par Nicomède Agati et frères de Pistoia en 1851, opus numéro 394; placé originellement dans l’abside de la cathédrale de Vintimille, et transféré à Torri en 1876.
Restauré par Italo Marzi e Figli de Pogno (NO) en 2005 - 2006.
Orgue construit par Nicomède Agati et frères de Pistoia en 1851, opus numéro 394; placé originellement dans l’abside de la cathédrale de Vintimille, et transféré à Torri en 1876.
Restauré par Italo Marzi e Figli de Pogno (NO) en 2005 - 2006.
Vintimille
Orgue Silbermann - Carrara, 2005-2007
Orgue construit par les frères Giorgio et Cristian Carrara de Rumo di Trento en 2005/2007 avec la réutilisation du matériel appartenant à l'instrument construit en 1996 par le facteur d'orgue français Xavier Silbermann pour l'Académie de Musique Fondation Prince Rainier III de la Principauté de Monaco et placé sur la scène de l'auditorium.
Orgue construit par les frères Giorgio et Cristian Carrara de Rumo di Trento en 2005/2007 avec la réutilisation du matériel appartenant à l'instrument construit en 1996 par le facteur d'orgue français Xavier Silbermann pour l'Académie de Musique Fondation Prince Rainier III de la Principauté de Monaco et placé sur la scène de l'auditorium.
Robilante
Orgue Francesco Vittino, 1888
Dans l'église paroissiale de San Donato à Robilante, au-dessus du portail d'entrée, on peut admirer la tribune en bois sculpté et doré réalisée en 1884 à l'occasion de l'achat du nouvel orgue (entreprise Vittino de Centallo) qui est toujours présent et opérationnel, doté de 714 tuyaux.
Dans l'église paroissiale de San Donato à Robilante, au-dessus du portail d'entrée, on peut admirer la tribune en bois sculpté et doré réalisée en 1884 à l'occasion de l'achat du nouvel orgue (entreprise Vittino de Centallo) qui est toujours présent et opérationnel, doté de 714 tuyaux.
Roccavione
Orgue Calandra, 1714
L'instrument a été construit par le facteur d'orgue Giuseppe Calandra en 1714, comme en témoigne la feuille de papier trouvée à l'intérieur du coffre. Lors de son démontage, exécuté en 1998 afin d'effectuer une consolidation structurelle de la paroi postérieure, il a été placé dans la tribune du chœur de la confrérie de Santa Croce à Roccavione.
L'instrument est équipé d'un boîtier composé d'une base et d'une partie supérieure avec 21 tuyaux disposés dans une cuspide centrale. Le clavier est en ébène et os (usage clavecin) avec 49 touches : il y a un pédalier avec 12 notes chromatiques. Les commandes des registres sont des poignets en bois à extraction.
L'orgue est équipé d'une pédale composée d'un sommier placé à l'arrière avec des tuyaux en bois bouchés et d'un système de commande manuelle avec une baguette construite par Vittino, comme l'atteste un document de 1902.
Une première hypothèse indiquerait que l'instrument provient de la cathédrale de Cuneo, car il existe un document qui atteste qu'en 1840 la cathédrale de Cuneo a donné un orgue à la paroisse de Roccavione.
L'instrument a été construit par le facteur d'orgue Giuseppe Calandra en 1714, comme en témoigne la feuille de papier trouvée à l'intérieur du coffre. Lors de son démontage, exécuté en 1998 afin d'effectuer une consolidation structurelle de la paroi postérieure, il a été placé dans la tribune du chœur de la confrérie de Santa Croce à Roccavione.
L'instrument est équipé d'un boîtier composé d'une base et d'une partie supérieure avec 21 tuyaux disposés dans une cuspide centrale. Le clavier est en ébène et os (usage clavecin) avec 49 touches : il y a un pédalier avec 12 notes chromatiques. Les commandes des registres sont des poignets en bois à extraction.
L'orgue est équipé d'une pédale composée d'un sommier placé à l'arrière avec des tuyaux en bois bouchés et d'un système de commande manuelle avec une baguette construite par Vittino, comme l'atteste un document de 1902.
Une première hypothèse indiquerait que l'instrument provient de la cathédrale de Cuneo, car il existe un document qui atteste qu'en 1840 la cathédrale de Cuneo a donné un orgue à la paroisse de Roccavione.
France
Italie
Composition orgue de Nice
Catalogue des orgues historiques
Pour une description précise de l'ensemble du patrimoine, vous pouvez consulter l'ouvrage :
Silvano Rodi et René Saorgin, Orgues historiques des vallées de la Roya et de la Bevera, édition du Cabri
https://www.laboutiqueducabri.fr
Brochure de découverte sur les orgues de la vallée de la Roya
Cliquez ici
Musée des orgues historiques
Vous pouvez également visiter le musée des orgues historiques situé dans le Musée du patrimoine et des traditions brisques :
https://www.labrigue.fr/sites-visites-de-brigue/
Fonds de documentation
Un fond de documentation est en cours de constitution à la médiathèque de Tende.
https://tende.mediatheque06.fr
Découverte des villages
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